Des dizaines d’enfants dorment toutes les nuits dans les rues de Saint-Étienne, hélas ce n’est pas nouveau. Comment est-ce possible alors que plus de 10 000 logements sont vides à Sainté ???
UN PROBLÈME RÉCURRENT
Chaque hiver, on s’inquiète car vivre dans le froid est terrible, mais vivre dehors (et surtout quand il pleut) est difficile toute l’année. et l’arrivée du printemps (la fin de la trêve hivernale), n’est pas spécialement une bonne nouvelle avec la fermeture des hébergements en gymnase. Cette année par exemple , ce sont des dizaines de famille qui se sont ainsi retrouvées à la rue.
UNE RÉPONSE INDIGENTE DES ADMINISTRATIONS ET COLLECTIVITÉS
Quelles sont les solutions ? Les préfets devraient assurer l’hébergement d’urgence et ce d’autant plus s’il s’agit d’enfants. Le 115 (numéro d’urgence) devrait au moins loger, même provisoirement, même dans des conditions précaires… ce n’est absolument pas le cas. Tout le monde pourra le vérifier en passant un simple appel, le 115 n’a pas suffisamment de place et en cela il ne remplit pas sa mission qui est l’hébergement d’urgence. Le préfet en laissant des enfants à la rue alors qu’il dispose des moyens pour les loger, comme la réquisition des logements vides engage sa responsabilité dans la mise en danger de mineurs. Le maire qui dispose aussi de droit de réquisition est aussi co-responsable.
DES STÉPHANOIS(E)S SOLIDAIRES
Comme les citoyens solidaires se sont rendus compte que les autorités ne remplissaient pas leur fonction, ils ont mis en place des collectifs de soutien. Ceux-ci collectent, se cotisent… pour offrir des logements aux plus démunis, c’est ainsi que des dizaines de familles sont logées à St Étienne.
Aujourd’hui à Saint Étienne une famille sera plus rapidement logée par ces collectifs citoyens que par les autorités, mais la générosité stéphanoise finit par avoir ses limites et les logements associatifs sont aussi saturés.
DES RÉQUISITIONS CITOYENNES
Alors des citoyens anonymes aident ces familles à procéder à une réquisition citoyenne, récupérant des logements vides depuis des années pour que les enfants et leurs parents dorment au chaud. Ce n’est que provisoire mais c’est une réponse urgente à des vies menacées. ces familles qui vivent dans ce qu’on appelle communément des squats échappent ainsi à la dangerosité de la rue. Provisoirement car dans la plupart des cas au bout de quelques mois la justice demande l’expulsion.
Alors que faire? Les bonnes volontés, les compétences, les habitations vides …sont là. La réquisition pourquoi pas ? Mais on peut aussi penser à des négociations, pour des occupations provisoires, des loyers en partie financés, des couplages avec des projets associatifs … les solutions ne manquent pas, les gens prêts à se retrousser les manches non plus, ce qu’il manque c’est la volonté politique, le courage … ce n’est pas Mr Perdriau et sa gestion de la ville à la manière d’une entreprise qui peut mettre en place ce genre de projet intelligent.
En attendant que l’on échange le manager actuel contre un vrai Maire (2020) que pouvons-nous faire ? une proposition ci-dessous mais nous en dirons plus dans un prochain article et nous vous inviterons à des rencontres/débats autour de ce thème.
Philippe BARIOL
La Maison Solidaire a posté ce message
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